Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Sécurité routière : après le drame d’Agoè, le gouvernement promet une traque sans répit contre les véhicules défectueux

Quand les freins sont défaillants, ce ne sont pas seulement des véhicules qui dérapent, mais des vies entières qui basculent. Face à des drames évitables, comme celui survenu à Agoè ce vendredi 15 août, le ministre de la Sécurité annonce des mesures fortes.

Victime d’une défaillance de freinage, le camion transportant du ciment a fauché plusieurs véhicules immobilisés au feu rouge. Le bilan est lourd : 3 morts, 11 blessés. Un accident de trop qui met à nu les failles d’un système routier saturé de négligences.

Face à la gravité de la situation, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel Calixte Batossie Madjoulba, n’a pas mâché ses mots. « Des contrôles routiers renforcés seront effectués dans les prochains jours sur l’ensemble du territoire national. Les sanctions seront rigoureusement appliquées aux contrevenants », a-t-il averti. Le ton est donné : la complaisance d’hier doit céder la place à une rigueur implacable.

Lire aussi : Dapaong : le Sodabi frelaté réduit au néant

Cette annonce vise directement les transporteurs et propriétaires de poids lourds, trop souvent accusés de laisser circuler des engins usés, aux systèmes de freinage incertains. Le colonel a martelé la nécessité absolue pour tous les conducteurs de respecter la réglementation, en particulier en ce qui concerne les systèmes de freinage et de sécurité.

Le défi est immense. Chaque année, les routes togolaises engloutissent des centaines de vies. À chaque drame, l’émotion explose, mais l’indignation finit par retomber. Cette fois, le ministre promet de rompre avec la spirale des promesses. L’objectif affiché est clair : passer de la réaction ponctuelle aux contrôles réguliers afin de restaurer la confiance des usagers.

Lire aussi : Dapaong : le Sodabi frelaté réduit au néant

Dans les prochains jours, les barrages devraient se multiplier. Les véhicules hors normes n’auront plus droit à l’indulgence. Ils seront immobilisés sur-le-champ, avant de semer de nouveaux deuils. La fermeté devient la règle, car l’opinion publique ne tolère plus ces tragédies répétées.

Laisser un commentaire

Retour en haut