Un exercice de simulation a été mené jeudi dernier dans les eaux togolaises. Il s’est s’agi d’une grande « démonstration d’assaut de vive force sur un navire piraté », marquant la fin de juillet l’exercice maritime dénommé “Grand African NEMO (Navy’s Exercise for Maritime Operations) 2023 “, déroulé du 10 au 15 octobre, impliquant plus de 3.000 éléments.
Selon les informations, l’opération simulait un navire pétrolier “TM Balverie” battant pavillon panaméen qui avait demandé et reçu l’autorisation de faire des opérations des bunkering avec un autre navire dans les eaux de Lomé. C’est ainsi que le COMAR a ordonné un appareillage à bord duquel une équipe a embarqué pour arraisonner le navire et le dérouté vers le port pour une enquête.
“C’est la 7è édition de l’exercice +Grand African NEMO+, un exercice annuel qui vise à rassembler les acteurs du monde maritime du Golfe de Guinée, afin de partager nos connaissances pour contrer ces menaces en mer. Et ce sont des scénarios réalistes pour s’entraîner, afin de faire face à ces criminels de la mer », a souligné le capitaine de frégate Gérard Kérébel, officier de marque.
A l’en croire, cet exercice a pour finalité de renforcer l’action de l’Etat en mer du Togo, conformément aux conclusions du sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes de Lomé. Il vise aussi à renforcer les capacités opérationnelles de la marine nationale, de la gendarmerie maritime, ainsi que des différentes administrations.
L’exercice Grand African NEMO a pour objectif de contribuer au renforcement des différents maillons de l’architecture de coopération interrégionale issue du Sommet sur la sécurité maritime de Yaoundé.
Démarré depuis le 14 janvier, cet exercice marque la dernière phase que le Togo accueille.
L’exercice intervient au lendemain du 7ème symposium des chefs d’Etat- major des marines du Golfe de Guinée. Il est piloté par le navire français Mistral qui opère dans le cadre de la mission Corymbe, qui contribue à la sécurisation maritime du golfe de Guinée.