L’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP) vise à lutter contre les menaces liées au trafic des armes de destruction massive.
Le Bénin, la Guinée équatoriale, le Ghana, le Togo et la Zambie ont adhéré à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP) des Armes de destruction massive (ADM), ce qui porte à 111 le nombre total d’adhérents au niveau mondial. Les cinq pays ont annoncé leur adhésion à cette initiative lors de la réunion politique et l’événement de sensibilisation africains de l’ISP, organisés conjointement par les États-Unis et le Maroc, du 31 janvier au 2 février 2024, à Marrakech, a indiqué le Département d’État américain.
L’évènement, auquel ont participé plus de 150 responsables civils et militaires de 35 gouvernements, est « le plus important jamais organisé sur le continent africain », a-t-on fait remarquer de même source. Il « concrétise les engagements » que les États-Unis et le Maroc ont pris lors de la réunion politique de haut niveau organisée à l’occasion du 20ème anniversaire de l’ISP en mai 2023 à Jeju, en Corée du Sud, en vue d’étendre la portée de l’ISP aux pays n’ayant pas approuvé l’Initiative, en particulier en Afrique, a-t-on ajouté.
Les participants ont examiné les voies modernes de prolifération des ADM, amélioré la compréhension des obligations en matière d’interdiction des ADM, exploré les cadres juridiques et les bonnes pratiques des partenaires, et renforcé la croissance et la connectivité de la communauté de lutte contre la prolifération en Afrique, a-t-on relevé. « Les États-Unis et le Maroc encouragent tous les États de la région africaine et au-delà à approuver la Déclaration sur les principes d’interdiction de l’ISP et à participer aux futurs événements liés à l’ISP », a-t-on poursuivi.
Les 111 pays qui ont approuvé la Déclaration sur les principes d’interdiction de l’ISP se sont engagés à prendre des mesures efficaces pour interdire les transferts d’ADM, conformément à leur législation nationale et à leurs obligations internationales, à adopter des procédures rationalisées pour l’échange rapide d’informations et à renforcer les lois ainsi que les cadres nationaux et internationaux en la matière.
L’ISP a été créée en 2003 pour arrêter ou empêcher les transferts d’ADM, de leurs vecteurs et des matériaux connexes à destination et en provenance d’États et d’acteurs non étatiques qui suscitent des inquiétudes en matière de prolifération. Elle vise à lutter contre les menaces liées au trafic d’ADM et d’articles connexes.
dpa
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