Face aux enjeux sécuritaires en mer, le gouvernement en Conseil des ministres, ce vendredi 12 janvier 2024, a examiné et adopté le décret portant création de l’unité togolaise de garde-côtes.
La pollution en mer, les trafics opérés hors des zones de surveillance, la piraterie et autres incidents dans le secteur maritime, sont autant de défis que veut relever le gouvernement. Pour une meilleure surveillance des eaux togolaises, une unité spécifique dédiée à cette cause s’impose. Pour l’exécutif, ces défis exigent « une prise en charge spécifique qui distingue les missions de défense de celles de l’action civile de l’État en mer ».
Cette unité spéciale de garde-côtes répond au besoin de mettre en place une structure de surveillance permanente de l’espace maritime national. Elle permettra ainsi de « renforcer l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, d’améliorer ses performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération ».
Pan entier de la création de la richesse, l’économie maritime se démarque par son dynamisme. Avec le poids économique du Port autonome de Lomé et les performances dont il est porteur, l’exécutif met ainsi les bouchées doubles pour rendre davantage sûr les eaux territoriales togolaises.