Les travaux de construction de nouvelles formations sanitaires dans les préfectures de la région des savanes, ont été lancés ce jeudi 13 avril par le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins, Mme Mamessilé Aklah AGBA-ASSIH.
Au total 16 nouvelles infrastructures sanitaires seront mises à disposition des populations. D’un coût total d’un milliard neuf-cent-soixante-treize millions huit-cent-quarante-cinq mille six-cent quatorze (1 973 845 614) francs CFA, ces travaux qui seront exécutés sur une période de six (06) mois s’inscrivent dans le cadre de la Composante 2 : « Rapprochement des établissements et services de santé des ménages » du Projet Services de Santé Essentiels de Qualité pour une Couverture Sanitaire Universelle (SSEQCU).
L’objectif de la mise en place de ces formations sanitaires est de renforcer les soins des populations, surtout les plus vulnérables pour la réalisation de la couverture sanitaire universelle.
Chacune des 16 infrastructures sanitaires sera composée d’un bâtiment de soins comprenant un service de médecine et une maternité, un logement pour le responsable de la formation sanitaire, un logement pour la sage-femme, un bloc-latrine de quatre (04) cabines, un incinérateur, une paillote et une clôture de cent (100) mètres sur la façade de la formation sanitaire.
« Dans la politique de protection sociale du Gouvernement, l’accès universel aux soins traduit la vision du Chef de l’État d’offrir à tous les togolais des soins de qualité à des coûts abordables. Et qui dit accès universel aux soins, dit une offre de soins de santé de qualité pour la population. Nous avons commencé les activités du projet dans cette région avec des composantes dédiées aux réhabilitations, constructions et équipement des centres de santé 2 ainsi que des ressources humaines plus importantes. Notre mobilisation est sur le long terme et va continuer pour ne laisser personne de côté », a indiqué Mme Mamessilé Aklah AGBA-ASSIH.
Pour rappel, le projet SSEQCU a été mis en œuvre par le gouvernement togolais avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’articule autour de cinq composantes à savoir, l’augmentation de la demande et de l’offre de services de santé et de nutrition de qualité ; Rapprochement des établissements et services de santé des ménages ; Renforcement du régime national d’assurance maladie sociale ; Amélioration de l’intendance, de la surveillance et de la gestion ; et Composante d’intervention d’urgence (CERC).