Un échange crucial s’est tenu, ce 25 février à Lomé, sur la santé reproductive. Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le président du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (Gieraf), Kolani Kanfitine, pour faire le point sur les conclusions du 9e Congrès de cette organisation internationale.
« De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité », est le thème du 9ème Congrès du Gieraf. Cette rencontre a mis en lumière l’urgence de mobiliser les ressources pour lutter contre l’infertilité en Afrique.
L’édition 2025 de ce congrès, qui s’est déroulée à Lomé du 20 au 22 février, a rassemblé des experts de toute l’Afrique. « Nous sommes au terme de notre congrès qui s’est tenu à Lomé sous le haut-parrainage de Son Excellence, Monsieur le président de la République. C’est donc tout à fait naturel qu’on vienne lui rendre compte des conclusions et des recommandations des travaux », a souligné Kolani Kanfitine, président du Gieraf. Ces discussions ont révélé l’importance d’une approche concertée pour améliorer la prise en charge des cas d’infertilité, souvent préoccupants sur le continent.
À cette occasion, Faure Gnassingbé a été honoré par le Gieraf. Kolani Kanfitine lui a remis la Médaille de Pionnier et une écharpe, symboles d’un engagement sans faille en faveur de la santé reproductive. Cette distinction fait de lui un « Grand acteur du Gieraf », saluant son rôle de leader et sa contribution indéfectible à la réussite du congrès.
Le Togo a pris des initiatives remarquables ces dernières années pour améliorer la santé reproductive. Le Plan national de développement sanitaire, qui place la fertilité et la prévention de l’infertilité au cœur de ses priorités, en témoigne. Le pays a également promulgué une loi encadrant la Procréation médicalement assistée (PMA), renforçant ainsi les droits reproductifs de ses citoyens.
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Le Gieraf, fondé en 2009 à Lomé, a pour mission de promouvoir la recherche et la formation en matière de fertilité. Il intervient dans 15 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, apportant des solutions concrètes aux défis de l’infertilité. Avec ce congrès, le Togo s’affirme une fois de plus comme un centre névralgique de l’engagement africain pour la santé reproductive.
