Dans un climat régional en quête d’autonomie énergétique, le Togo et le Niger esquissent les contours d’une alliance stratégique autour du projet charbonnier de Salkadamna. Ce mercredi 13 août, le président du Conseil, Faure Gnassingbé, a reçu la ministre de l’Énergie du Niger, Amadou Haoua. Elle portait un message du général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’État nigérien, au sujet d’un chantier d’envergure : le complexe charbonnier de Salkadamna.
Un projet ambitieux, pensé pour renforcer la souveraineté énergétique régionale. « Nous appelons tous les États de la région à s’associer à ce projet pour rendre notre région autonome sur le plan énergétique », a plaidé la ministre. Dans ses mots, l’invitation sonnait comme un appel à bâtir un futur commun, où les délestages électriques appartiendraient au passé.
Amadou Haoua a également salué « l’accueil chaleureux » et la « qualité d’écoute » du président du Conseil du Togo. Des propos qui traduisent la cordialité de cette rencontre, mais aussi la volonté de renforcer les liens entre Niamey et Lomé.
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Pour le Togo, cet échange s’inscrit dans une dynamique déjà amorcée. Ces dernières années, le pays a multiplié les investissements pour « assurer son autonomie énergétique ». Avec des centrales solaires, des interconnexions régionales et des partenariats stratégiques… chaque chantier trace un peu plus la route vers l’indépendance énergétique.
Le projet Salkadamna vise la création d’un complexe charbonnier de 5 200 Mw dans la région de Tahoua, afin de renforcer la souveraineté énergétique du Niger, voire de la sous-région. Ceci, dans un contexte mondial où l’accès à l’énergie reste un levier incontournable de développement.
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