Les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou sont en bonne voie et ceux qui consistent à équiper le Poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Hillah-Condji/Sanvee-Condji (frontière-Est avec le Bénin) le sont aussi, informe le journal L’Union pour la patrie dans sa parution du 07 avril.
« Pendant que les gros travaux tendent vers leur terme au Poste de contrôle, le gouvernement togolais a prévu d’enchaîner avec ses équipements électriques et informatiques ; et en mobilier de bureau ». C’est pourquoi « les sociétés ou fournisseurs éligibles intéressés sont invités par le ministère des Infrastructures et des Transports à se manifester à la fin du mois de mai au plus tard ».
Le corridor entre Lomé et Cotonou, financé par la Banque africaine de développement (BAD) à près de 109 millions de dollars américains, est destiné à « désengorger le trafic routier et répondre aux problèmes de transporteurs routiers ».
En revanche, le poste de contrôle unique vise à « améliorer l’efficacité dans les opérations de transit et accroître la circulation des personnes et des biens dans la région et particulièrement entre les deux pays ». De fait, « il est prévu l’interconnectivité des systèmes douaniers ; les formalités douanières et d’immigration se feront dans un seul bâtiment, où vont cohabiter les services frontaliers togolais et béninois. Le temps de transit pour les voyageurs sera raccourci et l’insécurité ne sera qu’un vieux souvenir », a expliqué Georges Bohoussou, responsable du bureau-pays de la banque au Togo.
Aujourd’hui, « le site est équipé d’un un bloc administratif (bâtiment de deux niveaux), une zone d’inspection des camions, un vaste entrepôt des douanes, cinq blocs sanitaires, des salles de contrôle pont bascule et scanner et un bâtiment de service-incendie pour accueillir une équipe de sapeurs-pompiers ». A l’extérieur, « une zone de contrôle pour les piétons, un parc animalier et un local de contrôle vétérinaire, un abri pour les conducteurs de poids lourds, un abri pour piétons, des voies et parkings pour camionnettes ainsi qu’un réseau d’alimentation et de distribution d’énergie électrique, d’eau et de téléphone etc. ont été créés ».
A la fin du mois de décembre 2020, la Banque africaine de développement (BAD) estimait les travaux aux trois quarts achevés. Initialement, l’ouvrage devrait être livré en mars 2020.