Face à une dépendance coûteuse, le Togo mise sur la science et un allié de poids pour transformer son riz en or blanc national. À Lomé, ce 17 septembre, l’Institut de recherche agronomique (Itra) a paraphé un mémorandum d’entente avec l’Académie chinoise des sciences agricoles tropicales (Catas). Derrière ce document, l’ambition est de renforcer la recherche, transformer les pratiques et hisser la production rizicole à un niveau inédit.
Le Togo, friand de riz, en importe chaque année des volumes colossaux. En 2023, la facture s’élevait à plus de 43 milliards FCFA, selon l’Inseed. Une dépendance coûteuse et risquée. C’est précisément cette vulnérabilité que le partenariat sino-togolais veut réduire.
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Le texte signé prévoit des échanges de chercheurs, du transfert de matériel végétal et animal, ainsi que des programmes de formation avancée. L’axe central porte sur la création de variétés de riz adaptées, plus productives et résistantes. « Cela va permettre au Togo d’améliorer sa production et de combler le déficit que nous observons », a expliqué le directeur général de l’Itra, Lardja Douti, en citant l’expérience de la Chine, mais aussi de l’Inde et du Japon comme sources d’inspiration.
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Le Catas, déjà actif en Afrique à travers ses centres de démonstration, apportera son savoir-faire en technologies agricoles modernes adaptées aux climats tropicaux. Pour le Togo, c’est un levier stratégique afin de concrétiser son objectif majeur : atteindre le million de tonnes de riz produit localement d’ici 2030.