Il est financé conjointement par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et la Croix-Rouge allemande (DRK).
Déployée dans les régions Maritime (sud), de la Kara et des Savanes (nord), la troisième phase couvre la période entre 2025 et 2027.
Renforcement des capacités et transfert de connaissances
À travers un renforcement des capacités et un transfert de connaissances, le projet RIC-ACC vise à consolider la résilience des communautés face aux effets des catastrophes, notamment les inondations, l’un des sinistres naturels les plus fréquents au Togo.
Pour ce faire, la CRT a mis en place des équipes communautaires de réponse aux inondations, accompagné ces communautés à l’élaboration de leurs plans locaux de réduction des risques de catastrophe et créé un système d’alerte précoce (SAP) dans les communautés riveraines des cours d’eau et à risque et accompagné.
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Le SAP consiste en une chaîne d’alerte qui observe les éventuelles montées des eaux (provoquées par les inondations) dans les cours d’eau et leurs affluents.
Lorsque les inondations sont réellement imminentes, le SAP prévient les populations sur les mesures de préparation et de réponse afin de minimiser les pertes humaines et matérielles.
Ces mesures comprennent – outre les services de secours d’urgence et les premiers soins – l’évacuation des communautés sur un site d’accueil préalablement identifié et aménagé, offrant des services sociaux de base (soins de santé, eau potable, etc).
Exercices de simulation aux inondations
En vue de préparer les communautés aux situations d’urgence et leur permettre de s’approprier des actions pour réduire les risques et les dégâts, le projet RIC-ACC organise des exercices de simulation aux inondations ou aux feux de brousse.
Les enseignements reçus dans le cadre du projet sont mis en pratique par les communautés à travers, entre autres, des clubs de volontaires et des équipes de préparation et d’intervention aux catastrophes.
La troisième phase du projet prévoit notamment la remise à niveau de ces clubs et équipes, la réalisation d’exercices de simulation aux inondations et l’actualisation des cartes de risques, selon l’agence togolaise de presse (ATOP).
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Il s’agira également des suivis réguliers pour accompagner les communautés dans l’acquisition de compétences leur permettant d’assurer elles-mêmes la gestion des risques de catastrophe.
Depuis 2000, le Togo fait face à des aléas climatiques récurrents, notamment les inondations, les fortes chaleurs, la mauvaise répartition des pluies, les sécheresses, l’élévation du niveau de la mer et l’érosion côtière, selon le ministère togolais en charge de l’Environnement.
Par Elyes Jouini
dpa