Tous les pays membres de la Cedeao devraient rouvrir leur frontière avant le 15 juillet, selon les recommandations de l’institution. De son côté, le Togo se prépare à la réouverture de ses frontières aériennes. Elles ont été fermées au trafic passager depuis le 20 mars.
La réouverture des frontières aériennes à l’heure du coronavirus nécessite une gestion rigoureuse. Parce que le contraire peut faciliter la propagation rapide du virus.
Toutefois, il serait « utopique de vouloir attendre zéro coronavirus avant d’entreprendre les activités aériennes, d’où la nécessité de prendre des mesures énergiques ». C’est ce que pense le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Dokissime Latta-Gnama, de la situation.
D’importants travaux sont en cours dans l’ancien terminal de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema. Ce lieu va abriter un centre moderne de tests de dépistage de la covid-19.
« Il est prévu d’avoir un laboratoire ultra-moderne très équipé avec du personnel qualifié, ainsi que des dispositions fermes pour enregistrer à l’avance les passagers et recevoir tout ce qui les concerne », précise le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Dokissime Latta-Gnama.
« La reprise des vols ne doit en aucun cas entraîner une augmentation des contaminations », affirme Dokissime Latta-Gnama. A cet effet, d’autres dispositions sont également en train d’être prises pour la désinfection des appareils, le port des masques à bord…