Les élèves en classes d’examens ont repris le chemin de l’école, ce 15 juin, après presque trois (03) mois passés à la maison. Difficile pour les écoles privées de se relancer. Certains enseignants du privé sont sans salaires depuis la fermeture des écoles. Plusieurs directeurs pointent du doigt la crise sanitaire engendrée par la covid-19. Le gouvernement s’est penché sur la situation de ces acteurs de l’enseignement privé et des volontaires. Plusieurs initiatives sont prises en leur faveur. Objectifs, garantir une bonne reprise des cours et assurer le bon déroulement des programmes scolaires établis.
L’Etat a décidé de reporter sur une période de 03 à 06 mois, toutes les charges fiscales que les écoles privées doivent payer. Annoncée par le premier ministre, Komi Selom Klassou, cette décision vise à alléger la situation de ces dernières et leur permettre de remplir leurs obligations vis-à-vis de leurs enseignants.
Selon le site officiel du gouvernement, l’Etat compte tout faire pour faciliter les discussions entre le secteur bancaire et les responsables d’établissements privés : « Le ministre de l’économie et des finances fera un travail avec les banques pour que celles-ci puissent continuer à appuyer les fondateurs », a déclaré Komi Selom Klassou.
Les enseignants volontaires ne sont pas exclus. L’Etat a examiné leur situation et a pris des dispositions en leur faveur, rassure Selom Klassou. Par ailleurs, les universités publiques poursuivent les cours en ligne.