À quelques semaines du top départ de l’année scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale s’active pour éviter la traditionnelle course effrénée aux fournitures. Mardi 12 août, la ministre Kayi Mivedor-Sambiani a réuni à Lomé les importateurs et distributeurs du secteur.
L’objectif est clair : « garantir la disponibilité des articles, stabiliser les prix et veiller au respect des directives » sur l’impression des symboles de la République. Un enjeu économique, mais aussi social, pour préserver le pouvoir d’achat des familles.
Lire aussi : Faure Gnassingbé et les artistes togolais : un nouveau souffle pour la musique nationale
La ministre se veut rassurante : « Les importateurs sont prêts en termes de stocks… Ils nous assurent que les prix resteront stables, avec même une tendance à la baisse. » Ainsi, un cahier de 100 pages oscillera entre 100 et 150 F CFA. Une bouffée d’air pour les parents, à condition que la promesse tienne de Lomé à Cinkassé. Car l’harmonisation des prix est l’autre bataille engagée, pour éviter « de fortes disparités régionales » et laisser jouer la concurrence en faveur des consommateurs.
Face à l’État, les opérateurs confirment leur alignement sur la vision d’« une éducation pour tous ». Chez Sotimex, par exemple, « toutes les dispositions imposées par le gouvernement sont déjà respectées », assure son comptable, Komlan Adzanyo.
Lire aussi : Le président ivoirien appelle à une reprise des discussions entre la CEDEAO et l’AES
Ces rencontres, loin d’être protocolaires, servent chaque année à vérifier les stocks, ajuster les prix et soulager la facture des ménages. Une coopération discrète mais stratégique, qui fait de la rentrée non pas une épreuve financière, mais un passage plus serein. Cette année encore, l’espoir est que la promesse se traduise dans les rayons… et dans les cartables.
