Le mythique stade de Kégué passe d’une métamorphose à une autre. Inauguré en 2000, sa splendeur n’a pu résister au temps. Cause ? Exploitation abusive parfumée au manque criard d’entretien. Conséquence ? L’Etat a dû puiser au fond de la caisse pour le ranimer. Un sursaut d’orgueil patriotique qui, à tort ou à raison, n’a empêché la CAF de réprouver le stade enjolivé. Puis, pendant qu’on s’y attendait le moins, il a été homologué derechef. Qu’est-ce qui a changé ?
Les travaux de réfection ont démarré en décembre 2017 et pris fin le 03 juillet 2019. Pelouse, tribunes, vestiaires, système électronique, voies d’accès au stade et salles annexes ont été réhabilités. Du bling-bling qui a tout de même coûté 15 milliards de francs CFA.
Dans la foulée, le stade aux 30.000 places a été jugé inconciliable aux standards internationaux. Incompréhensions et brouhaha populaire s’en sont ensuivis. L’opinion publique a cherché le pourquoi du comment. Sans succès.
Subitement, « l’ouvrage sportif a en effet été inspecté il y a quelques mois et a été jugé aux normes (…). Cependant, les autorités togolaises doivent corriger quelques points mineurs notamment l’amélioration des vestiaires, les équipements à installer en salle de conférence de presse » informe Radio Sport FM qui cite le secrétaire général par intérim de la Confédération africaine de football (CAF), Abdelmounaim Bah.
Cette néo homologation balaie du revers de la main toutes les supputations et murmures sournois. Mais, on est en droit de se demander si le stade a été réellement désapprouvé. Ne s’agissait-il que de simples rumeurs, transportés d’une oreille à une autre ? A la lumière des derniers évènements, chacun peut répondre.