Pour passer à une économie mondiale à faibles émissions de carbone, le financement climatique est un impératif qui permet aux pays d’être résilients. Ce mardi 12 mars à Lomé, les Etats membres de la CEDEAO ont tenu une rencontre axée sur l’accès à la finance climat. Les travaux visent à renforcer les capacités institutionnelles des Etats de la Communauté sur la finance verte.
Ouverte par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Foli-Bazi Katari, cette rencontre de deux jours, rassemble experts, représentants d’institutions et de ministères, et autres acteurs. Elle permettra aux pays de la Cédeao de définir de meilleures stratégies d’accès à la finance climat, au profit des secteurs agricoles des différents pays.
Face aux effets du réchauffement climatique durement ressentis par les populations africaines, des fonds propres sont alloués par les gouvernements pour son atténuation. L’indisponibilité de l’eau pour l’agriculture et l’élevage, la hausse des températures, ou encore l’érosion côtière, sont autant de défis auxquels sont confrontés les Etats africains. Devant donc les difficultés découlant de la crise climatique, l’aide de la communauté internationale s’avère nécessaire. Pour la Communauté ouest-africaine qui a inscrit le financement de la lutte climatique dans son agenda, il urge donc de trouver des solutions, afin d’accéder au mieux à la finance climat.
“Depuis 1995 et la ratification des premiers textes, le Togo a fait de cette question son cheval de bataille”, a indiqué le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières. Il a relevé que le Togo dispose depuis 2022, d’une stratégie destinée à renforcer son engagement.
Des partenaires techniques et financiers accompagnent également les Etats à accéder à de nouvelles sources de financement. Le PNUD notamment continue d’aider les pays à mobiliser des ressources à partir des mécanismes innovants tels que les obligations vertes et les marchés du carbone.
Lire aussi : La directrice du FMI réitère le soutien de l’organisation au financement climatique dans les pays en développement