À Tsévié, l’avenir du système hospitalier togolais se précise. Pendant deux jours, les 21 et 22 octobre 2025, la Maison des jeunes et de la femme a accueilli un atelier qui marque un tournant décisif : le lancement du Projet d’établissement hospitalier (PEH) dans la région Maritime.
Cette initiative du ministère de la Santé, soutenue par le Fonds mondial, s’inscrit dans une réforme ambitieuse du secteur. Elle vise, selon les autorités, à « doter chaque structure de santé d’un outil stratégique pour améliorer la gouvernance, la qualité des soins et la performance hospitalière ».
Le gouverneur de la région, Taïrou Bagbiègue, qui a planté le décor d’une vision tournée vers l’avenir. « L’hôpital de demain doit être centré sur le patient et la modernité », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une planification claire pour la période 2026-2030. Derrière ces mots, une volonté : celle d’ancrer les hôpitaux régionaux dans une logique de performance et d’humanité.
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Pour Dr Koffi Agbétiafa, directeur régional de la Santé de la Maritime, cette démarche est en parfaite cohérence avec la Feuille de route gouvernementale 2025, qui place la santé au cœur du développement. « Promouvoir un accès équitable et durable aux soins de santé », résume-t-il, rappelant l’enjeu d’un système plus inclusif.
Au-delà de la planification, le PEH promet de renforcer la gestion des hôpitaux et des unités de soins périphériques de type 2 (USP2), tout en harmonisant les pratiques de gouvernance hospitalière sur le plan national.
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Après le District autonome du Grand Lomé, pionnier de l’exercice en août dernier, la région maritime emboîte le pas. Le Togo avance assurément vers un modèle hospitalier plus moderne, plus efficace et surtout, plus proche des réalités de ses citoyens.
