La Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes a tenu une réunion à Bali en Indonésie du 23 au 28 mai 2022. Cette rencontre a été initiée en prélude à la COP 27 sur le climat qui se tiendra en Egypte cette année. La Togolaise Raïssa Oureya, chargée des programmes à l’ONG Jeunes Verts y a participé au nom de la société civile locale.
Juste avant la COP 26 qui a eu lieu à Glasgow en Ecosse, les organisations de la société civile impliquée dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes avaient alerté l’opinion internationale sur le fait que ce sujet était complètement occulté. Or, plusieurs pays dont ceux d’Asie, d’Amérique du Sud, du Pacifique et d’Afrique sont très vulnérables aux risques de catastrophes.
Certaines régions enregistrent des typhons, ouragans, tremblements de terre etc… à intervalle régulier. Et il faut préciser que selon les Nations unies, ces catastrophes qui autrefois avaient un caractère purement naturel, sont renforcées par la crise climatique. En Afrique, le problème est que nos infrastructures sont peu résilientes. Lorsqu’il y a quelques mois l’Afrique du Sud avait enregistré l’équivalent de 9 mois de pluies en quelques jours, les pertes en vies humaines étaient importantes à cause de la précarité des habitations. Même les pays industrialisés qui ont des infrastructures solides souffrent. On l’a vu en Allemagne, en Chine, et dans plusieurs autres pays occidentaux où les voitures, les maisons etc… sont emportés par les eaux. Et quand les trains sont remplis d’eaux peut-on encore avoir une existence normale ?
Cela veut dire que nul n’est à l’abri des catastrophes, surtout dans un contexte de changement climatique. Il faut donc prendre des mesures pour que cette question soit à l’ordre du jour des négociations climatiques. Et le Groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (Giec), a été clair ces dernières semaines : les impacts du réchauffement climatique vont s’intensifier.
L’Accord de Paris a mis en place la Global Goal on Adaptation (GGA), un instrument pour faciliter l’adaptation aux objectifs mondiaux. À Glasgow l’année dernière, l’on a mis en place le Glasgow-Sharm el-Sheikh work programme on GGA (un groupe de travail portant sur le GGA).
L’on espère donc qu’à la COP 27, il y aura encore plus d’avancées. C’est ce message que Raïssa Oureya a porté à la tribune de la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes.