Fondée par Edi Abé Valère, ingénieur industriel et son associé Frédérik N’dia, la société ivoirienne Edindia Industry est en train d’apporter une innovation de taille dans le secteur du carburant. La production du biocarburant à travers l’amidon du manioc est une véritable révolution dans le secteur. Son impact sera énorme dans la résolution de la crise climatique.
Depuis que l’on parle de transition énergétique et écologique, les nations surtout les plus industrialisés et dépendantes du pétrole, ne savent pas vraiment quoi faire. Au point où elles font tourner en rond le reste de la planète. Enfin, on peut dire que la solution est là. Grâce à cette nouvelle technologie, l’on peut réduire le coût du carburant à la pompe et réduire la production du dioxyde de carbone (CO2) de plus de 60%.
« Nous ne venons pas pour concurrencer les pétroliers mais pour agir en complément pour résoudre le problème de changement climatique qui est un sujet d’actualité. La Côte d’Ivoire a ratifié l’Accord de Paris. D’ici 2025, 2030, tous les pays de l’Afrique subsaharienne seront obligés de s’adapter à la transition énergétique », affirment les initiateurs.
En tout cas, si les pays développés refusent de soutenir une telle initiative, il faudrait que les pays africains en fassent une vulgarisation accrue dans le cadre de l’atténuation et de l’adaptation aux changements climatiques. Les dirigeants du continent ne doivent pas laisser cette initiative s’éteindre. Le monde n’a pas d’autres choix que de se tourner vers d’autres sources d’énergie.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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