Pour réussir la production agricole, le gouvernement togolais a mis en œuvre le Projet d’appui au secteur agricole (PASA). Appuyé par la Banque mondiale, le PASA a opéré la magie pour plus de 250 000 acteurs via la hausse des productions de certains principaux cultures d’exportation, comme le café-cacao et le coton.
Le (PASA) a permis, selon nos confrères de “republiquetogolaise”, à la filière café d’atteindre une croissance significative de 213 165 tonnes , soit plus de 2000%, contrairement à celle de 2011 qui était à 10 843 tonnes en 2011. De même que celle des surfaces cultivables, ce qui a également rendu possible la multiplication des pépinières, avec plus de 3 millions de boutures racinées. Ceci, afin de créer de nouvelles plantations et a favorisé l’élargissement de plantation qui a atteint 40 000 hectares.
Concernant la filière cacao, les actions de structuration et de financement menées par le programme ont également permis une évolution et amélioration considérable non seulement pour le volume, mais aussi pour la qualité de production. Ainsi, de 6126 tonnes en 2011 elle est passé à 14 264 tonnes en 2020.
Le PASA également favorisé entre 2017 et 2020, une distribution de 400 000 cabosses de cacao. Cela a telle que le café, permis la régénération des anciennes plantations et d’en créer de nouvelles. D’où l’augmentation remarquable du niveau de la superficie actuelle des plantations, qui désormais occupe 26000 hectares.
La filière coton doit aussi sa restauration aux interventions du PASA, passées de 80 000 tonnes à l’issue de la campagne 2012-2013, à 137 000 tonnes au terme de la campagne 2018-2019. Mise en œuvre depuis 2011, le PASA a été un atout pour 150 000 acteurs et a permis une augmentation de plus de 35% du revenu à tous les niveaux de la chaîne de valeur.
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