
Le stade débordait de ferveur. Des militants brandissaient des pancartes « Je m’engage pour Row », d’autres portaient des masques à son effigie. Wadagni, visage calme et ton mesuré, a promis de « prolonger les transformations profondes » engagées sous Talon. « Nos finances publiques sont assainies, notre économie affiche une croissance qui place notre pays parmi les plus performants d’Afrique », a-t-il rappelé, chiffres à l’appui.
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Architecte de la stabilité économique du Bénin depuis près d’une décennie, il s’avance comme le candidat de la continuité, mais aussi du renouveau. « Jeunes du Bénin, ayez confiance. La jeunesse est notre richesse, elle est notre force, elle est notre avenir », a-t-il lancé, les bras ouverts vers la foule.
Des partisans au stade municipal de Cotonou (Image AFP)
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Soutenu par une coalition de quatre partis, avec pour colistière la vice-présidente sortante Mariam Chabi Talata, Wadagni compte capitaliser sur cette image de modernité. « C’est une question de génération », glisse une militante quadragénaire à l’AFP. Le 12 avril 2026, le Bénin dira s’il choisit de confier son avenir à l’homme des chiffres et du renouveau.