Les Togolais ne mettront plus assez de temps avant de connaître leur futur président. Alternance ou continuité ? Le ministre des Droits de l’homme et des Relations avec les institutions de la République, Christian Trimua penche plutôt pour la deuxième option et l’a fait savoir sans détour.
Invité le mardi 04 février sur la Radio France internationale (RFI), au nom du candidat Faure Gnassingbé, Christian Trimua s’est montré certain : « Le 22 février, les électeurs choisiront la jeunesse au détriment des candidats vieillissants ».
Pour le ministre, les raisons qui militent en faveur de la candidature de Faure Gnassingbé sont claires et parlantes : « Lorsque le président de la République a accédé au pouvoir en 2005, il a hérité d’un pays socialement délabré, économiquement exsangue et politiquement divisé. Progressivement, il a reconstruit politiquement le pays en faisant toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires », avance-t-il. Economiquement, « il a relancé la dynamique de développement du pays. Puis, il a abordé l’important chantier de reconstruction sociale du Togo ».
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De fait, il n’est pas à nier, selon le ministre, que le bilan parle suffisamment pour le président sortant. Secundo, « ce sont les qualités humaines de la personnalité dont nous parlons », a argué M. Trimua.
Projections
Trimua a avoué que : « le mandat de 2020 à 2025 sera consacré à la consolidation de l’ensemble des efforts que le gouvernement actuel a fait depuis 2005 jusqu’à ce jour (…). Le modèle d’alternance est choisi par les électeurs et par le peuple. C’est vers cela que nous allons le 22 février 2020 afin de nous soumettre à notre arbitre, les électeurs togolais. Ce sont eux qui choisiront. Ils choisiront la jeunesse, le dynamisme et le charisme d’un chef d’Etat, par rapport à des candidats vieillissants, qui n’ont pas l’expérience de la gouvernance ».