La présidentielle 2020 approche, les candidats fourbissent leurs armes et l’organisation du scrutin commence par prendre forme. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane a conversé mardi 04 février avec les principaux acteurs impliqués dans l’organisation du prochain scrutin. La rencontre a permis d’aborder suffisamment les questions relatives au fonctionnement et de lever le voile sur la principale mission de la Force sécurité élection présidentielle (Fosep 2020).
D’entrée, le Colonel Amana Kodjo, commandant de la Fosep, a rappelé que la Fosep 2020 « est une unité des forces de l’ordre et de sécurité mise en place par le gouvernement et placée sous la supervision de la Ceni dans le but de sécuriser l’ensemble du processus électoral ». Mais, il a ajouté que : « elle a pour mission principale de maintenir la paix sur toute l’étendue du territoire national en cette période d’élection ».
La Fosep pour tous
Par-dessus tout, a fait comprendre Kodjo Amana, « toutes les formations politiques prenant part aux élections présidentielles prochaines ont le droit et le devoir de se faire accompagner par une équipe de la Fosep » pour assurer leur sécurité.
Vu l’importance de son rôle en un moment extrêmement décisif comme celui-ci, « cette unité spéciale doit prendre toutes les mesures pour le maintien de l’ordre public en assurant la sécurité sur les lieux de meeting ou de manifestations publiques pendant la campagne électorale tout en observant la plus stricte neutralité », a enchaîné M. Amana, Commandant de l’unité.
Le ministre Yark Damehane a estimé le nombre de policiers et de gendarmes formant la Fosep 2020 à « 10.000 répartis dans les cinq (05) régions du pays (…). Ils sont équipés d’un armement efficace et spécialisé dans le maintien de l’ordre public ». En outre, ils ont à leur disposition un équipement médical et logistique pouvant leur permettre d’assurer la mission qui leur est assignée ».