La série d’émissions consacrées aux candidats à l’élection présidentielle du 22 février 2020, afin que ces derniers puissent exposer leurs programmes aux Togolais a pris fin mardi dernier. En dehors du bilan que l’on peut faire de ce passage de tous les candidats, l’on se rend compte que les principaux challengers à cette présidentielle ne se sont pas personnellement prêtés à l’exercice. Ce qui aurait été un plus, car c’est une lapalissade que bien de Togolais s’attendaient à les voir en personne.
Faure Gnassingbé du parti Union pour la République (Unir), Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et Agbéyomé Messan Kodjo du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), n’étaient pas personnellement à cet important rendez-vous où le peuple les attendait.
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Les trois principaux challengers ont préféré envoyer des membres de leurs équipes, qui pour la plupart n’ont pas vraiment été à la hauteur. Brigitte Adjamagbo, directrice de campagne du candidat Kodjo et Isabelle Ameganvi, adjoint au maire du Golfe 4 sont tout simplement passées à côtés.
L’on a noté un manque cruel de maîtrise des sujets, de précision, de persuasion. Les réponses n’étaient pas convaincantes et n’avaient aucun fondement solide. Même si Kanka-Malick Natchaba d’Unir a réussi à expliquer le programme de Faure Gnassingbé avec des démonstrations et des chiffres à l’appui, sa jeune expérience n’est pas passée inaperçue.
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Alors, pourquoi ces trois candidats, autour desquels, selon bien d’observateurs, tout va se jouer, ont choisi de ne pas se présenter ? Est-ce simplement une stratégie pour montrer à l’adversaire que l’on a plusieurs cartes en main ?
En tout cas, les Togolais n’ont pas apprécié qu’ils ne soient pas venus personnellement répondre aux questions des journalistes. Quoi qu’il en soit, cette étape appartient désormais au passé. Les Togolais doivent maintenant faire leur choix.
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