Cet argent, les salaires des artistes, est versé aux artistes, auteurs, interprètes et producteurs en contrepartie de l’utilisation de leurs œuvres en 2022.
Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) a réparti aux artistes, en 2022, l’équivalent de 3,9 millions de dollars (2 350 732 608 Francs CFA), a indiqué son directeur général adjoint, Serge Akpatou, lors d’une conférence de presse.
En termes de perception, a-t-il ajouté, le BURIDA a perçu l’équivalent de 7,8 millions de dollars. « Ces sommes servent principalement à la rémunération des titulaires de droits nationaux et étrangers qui nous ont confié leurs droits en gestion », a-t-il souligné.
En outre, Serge Akpatou a rappelé que le BURIDA s’occupe de la prise en charge sociale des artistes, du Fonds Retraite BURIDA, qui fait l’objet de ponctions sur les droits dont bénéficient les artistes, et de leur allocation vieillesse.
Les droits d’auteur et les droits voisins sont la contrepartie financière versée aux auteurs, aux interprètes et aux producteurs en contrepartie de l’utilisation de leurs œuvres. « Ce n’est pas un service qu’on rend aux auteurs, aux interprètes ou aux producteurs. C’est une obligation pour nous », a-t-il souligné.
Au début du mois de juillet, le BURIDA a réclamé près de 800 millions de FCFA aux chaînes de Télévision numérique terrestre. Il a appelé ces chaînes, publiques et privées, à remplir leurs obligations pour aider ses membres « à faire face à leurs difficultés ».
Le BURIDA compte 9 684 membres, dont 7 639 titulaires de droit d’auteur et 2 045 titulaires de droits voisins. Il gère un répertoire composé de près de 150 000 œuvres et enregistrements concernant à la fois, le droit d’auteur et les droits voisins et couvrant cinq catégories d’arts.
Créé en 1981, le BURIDA occupe le troisième rang, en 2022, au classement de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) des sociétés ayant perçu le plus de droits en Afrique au titre de l’année 2021.
dpa