Au Caire, la diplomatie africaine affine ses priorités. Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, séjourne dans la capitale égyptienne depuis vendredi dernier. Il y prend part, jusqu’à samedi, à une réunion ministérielle dédiée aux préparatifs du prochain sommet Russie-Afrique, prévu en 2026.
Cette rencontre stratégique réunit plusieurs ministres africains des Affaires étrangères. L’objectif est de définir les grandes orientations politiques et opérationnelles du futur rendez-vous entre Moscou et le continent.
Les échanges portent sur le format du sommet. Mais aussi sur son contenu, notamment sécurité, énergie, agriculture et formation. Autant de chantiers jugés prioritaires dans un contexte international instable, marqué par des repositionnements rapides et une compétition accrue entre partenaires extérieurs en Afrique.
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En marge des travaux, Robert Dussey s’est entretenu avec son homologue russe, Sergey Lavrov. Un tête-à-tête attendu qui s’est inscrit dans la continuité du resserrement des relations entre Lomé et Moscou. Une dynamique traduit la volonté du Togo de diversifier ses partenariats, sans rupture, mais avec méthode.
Cette présence au Caire intervient quelques semaines seulement après la visite de travail effectuée mi-novembre à Moscou par le président du Conseil, Faure Gnassingbé. Ce déplacement avait été perçu comme un signal fort de la volonté du Togo de consolider ses partenariats stratégiques, notamment avec des acteurs extra-occidentaux, tout en revendiquant une diplomatie d’équilibre.
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Pour Lomé, la préparation du sommet Russie-Afrique de 2026 est une fenêtre d’influence. Une occasion de contribuer à l’agenda de la coopération à venir. Et de faire valoir son rôle. Le Togo entend capitaliser sur son image de médiateur régional. Et sur une politique étrangère pragmatique, attentive aux recompositions géopolitiques en cours.
