Le monde est confronté depuis quelques années à un dérèglement climatique. Ce qui met l’écosystème à rude épreuve. Les gouvernants, étant conscients du danger que représente le changement climatique, met en œuvre des projets pour permettre aux communautés de bien gérer les ressources naturelles afin de préserver l’écosystème. C’est le cas du Togo qui pilote depuis 2012 le Projet de renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées du Togo (PRAPT). Qu’est-ce qui est fait à ce jour ?
Beaucoup de choses ont été faites durant les huit (08) années d’exécution du projet. Il a permis la réhabilitation du casernement des forestiers de Naboulgou et la construction d’une brigade forestière à Borgou (Région des Savanes). En outre, il a permis d’équiper les gestionnaires des aires protégées. Plus de 7000 personnes ont été sensibilisées sur la nécessité de préserver les aires. PRAPT a aussi permis de financer dix (10) projets d’Activités génératrices de revenus dans deux filières. Il s’agit des filières de beurre de karité et d’apiculture. Le projet a reçu l’appui financier de trois institutions et du Togo.
« Le PRAPT a été lancé en février 2012, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 1.220.000 dollars, l’Uemoa (250 millions de francs CFA), le Pnud (500.000 de dollars) et le Togo (300 millions de francs CFA dont 150 millions en nature). Prioritairement, il est question de renforcer la gestion du système d’aires protégées du Togo afin d’améliorer sa contribution à la conservation de la biodiversité en appliquant des approches efficaces de réhabilitation et de gestion des aires protégées », peut-on lire sur lemessager-actu.com.
PRAPT prévoit d’autres activités dans les mois à venir. Il s’agit de la construction de dix (10) forages à motricité humaine dans les villages riverains de l’aire protégée à l’instar de Fazao-Malfakassa, le financement de dix (10) micro-projets apicoles.