Prof Akodah Ayewouadan a expliqué ce vendredi 9 avril, au dernier jour d’une session de formation des journalistes sur le nouveau code de la presse, la nécessité pour les organes de presse au Togo de se muer en entreprise, voire de se fédérer pour former des regroupements en vue de viabiliser le secteur de presse.
Pour le ministre de la communication et des médias, la mutation d’un organe de presse en société garantit aux journalistes une forme de sécurisation dans divers domaines. La responsabilité civile de l’entreprise, la sécurité sociale du personnel, la protection du patrimoine de la société, entre autres. Car la pratique d’une presse en individuel mène vers le risque d’exposition de son patrimoine. La mutation des organes en société de presse suivant les normes OHADA est une exigence du nouveau code de la presse voté en décembre 2019 et promulgué en janvier 2020. Selon les déclarations du porte-parole du gouvernement, ce code ambitionne par ailleurs de faire « s’unir » dans le cadre de leur profession.
Le ministre a défendu mordicus que c’est parce que les médias doivent se regrouper qu’il est intéressant d’aller vers une structure sociétaire. La finalité sera de travailler sous contrat et que chaque contractant soit rémunéré en fonction de sa participation à la société.