Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Politique : la Cédéao suspend la Guinée-Bissau et exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel

Réunie en session extraordinaire par vidéoconférence, ce 27 novembre 2025, la Cédéao a condamné le coup d’État du 26 novembre en Guinée-Bissau et annoncé une série de mesures immédiates, dont la suspension du pays de toutes ses instances.

Aux termes de la session  tenue par le Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la Cédéao, un communiqué ferme a été officialisé. Le CMS dit sa « profonde préoccupation face à la crise politique en cours » et salue un peuple qui, malgré les tensions, a « fait preuve de résilience ». Mais la condamnation est immédiate. Le coup d’État du 26 novembre est dénoncé « avec la plus grande fermeté » et la Cédéao exige une « restauration immédiate et sans condition de l’ordre constitutionnel ».

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La pression est nette. L’organisation réclame la publication des résultats du scrutin du 23 novembre et la « libération immédiate et sans condition » du président Umaro Sissoco Embaló et des responsables arrêtés. Elle rappelle aussi aux putschistes leur responsabilité envers la sécurité des citoyens.

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Autre mesure forte, la suspension de la Guinée-Bissau de toutes les instances de la Cédéao. Une mission de médiation de haut niveau est déjà programmée, tandis que les forces armées sont appelées à « regagner leurs casernes ».

Mais au cours des dernières heures qui ont suivi ce communiqué, le désormais ex-président Embalo Cissoko est arrivé au Sénégal suite à un rapatriement du gouvernement du pays.

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