Face aux enjeux liés au financement des entreprises et en particulier des PME, un atelier sur les solutions d’atténuation des risques d’investissement et de crédit s’est tenu ce 10 octobre à Lomé. Lancé par le ministère de l’Economie et des Finances, cet atelier est une initiative de l’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique (ACA), renommée Assurance pour le Développement du Commerce et de l’Investissement en Afrique (ATIDI).
L’objectif de cet atelier est de présenter les solutions d’atténuation des risques d’investissements et de crédit proposées par l’ATIDI. Pour Akou Mawussé Adetou Afidenyigba, directrice de cabinet au ministère de l’Economie et des Finances, « l’ambition du Togo en adhérant à l’ACA, actuellement ATIDI, il y a quelques mois, est de construire un partenariat solide, sur le long terme avec l’Agence, en vue de catalyser des financements en faveur du secteur privé et des projets structurants de l’économie nationale, dans des secteurs clés tels que les infrastructures socio-économiques, l’agriculture, l’énergie, l’inclusion financière, la logistique et les transports, le numérique etc. ».
Pour M. Kodjo Attaty, Souscripteur régional principal de l’ACA, cette rencontre de deux jours permettra aux acteurs économiques, décideurs et partenaires de développement de découvrir la gamme de produits qu’offre ATIDI et les avantages pour les pays membres.
Acteur clé de financement des économies africaines, ATIDI a une connaissance réelle des marchés africains et une excellente qualité de signature à l’international. « En portant notre participation à plus de 35 Millions USD au capital de l’Institution, pour en devenir le premier actionnaire souverain, le Togo confirme son ambition de faire de l’ATIDI, un partenaire de confiance », a ajouté Akou Mawussé Adetou Afidenyigba.
Malgré les crises successives, la directrice de cabinet relève la détermination de l’exécutif à faire du Togo, une économie résiliente, durable et inclusive. « Notre pays maintient une politique volontariste de développement et de modernisation de ses infrastructures clés, notamment dans les secteurs énergétique, routier, portuaire, aéroportuaire, numérique, sans oublier les investissements sociaux entre autres, dans les secteurs agricole, éducatif, sanitaire et de l’inclusion financière ».