Tout est parti des colonnes du journal L’Alternative dans lesquelles l’opinion publique a appris que 500 milliards de francs CFA ont été détournés par l’ancien coordinateur du Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP) et ses acolytes. Naturellement, cette somme colossale et le caractère luciférien de l’acte ont laissé perplexe plus d’un. De bouche-à-oreille, le chef de l’Etat a été alerté. Ce dernier, si on se fie à togobreakingnews, a tiqué et serait prêt à en découdre avec les principaux accusés.
Le Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers aurait posé indûment la main sur des centaines de milliards durant l’exercice de ses fonctions.
« Le président togolais vient de se saisir du dossier. Des sources à la présidence indiquent que le chef de l’Etat est sérieusement en colère et ne compte pas laisser passer le dossier. Les coupables devront répondre, aurait-il soufflé à l’un de ses conseillers. Il attend que le point soit fait rapidement par les ministères concernés dans de plus brefs délais ».
Le feu aux fesses
Actuellement, confie le site sus-cité, « c’est la course contre la montre aux ministères en charge du Commerce, des Finances et des Mines, les 03 départements impliqués dans la gestion de l’importation des produits pétroliers. Les justificatifs doivent être réunis pour faire le point de la situation ».
Retour sur les faits
S’adossant sur les révélations de L’Alternative, « la société Terim Consult Sarlu (TCS) qui passe les commandes de pétrole au nom du Togo s’est arrangée pour n’avoir qu’un seul fournisseur qui est la société Vitol. Et TCS, fondé par Fabrice Adjakly, bénéficie de la bénédiction du Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP), dont le coordonnateur n’est autre que le même Adjakly ».
De ce fait, « les prix des produits pétroliers à la pompe au Togo ne dépendent plus des fluctuations des prix du marché international. Trois structures, à la fois juges et parties, décidaient du prix d’achat du carburant livré en gros et du prix de vente à la pompe. Le procédé aurait permis au sieur Adjakly et son réseau de détourner jusqu’à 500 milliards de francs CFA sur le dos du contribuable togolais depuis 2014 ».
L’opinion publique attend, non pas une enquête interminable dont les conclusions n’apparaissent jamais, mais un dénouement véridique et fiable.