Le Togo est un pays composé d’une diversité et d’une multiplicité de cultures, d’ethnies….et d’un art culinaire riche, généraux qui s’exprime un peu partout. Alors, comment mettre ses richesses en valeur ? Toute la question qui a poussé des experts culinaires à prendre à bras le corps, l’objectif de faire une place à l’art culinaire togolais sur la prestigieuse liste de l’UNESCO.
Valoriser donc les plats togolais à l’international, tel est l’objectif fixé par l’Union des acteurs de la gastronomie togolaise (UAGT), composée de grands chefs du pays.
Pour y arriver, les critères retenus par l’UNESCO sont passés au peigne fin.
Ces règles, entre autres, stipulent, selon “republicoftogo”que : le plat ou la pratique culinaire doit être présente dans le pays qui porte sa candidature, tout en étant représentatif des habitudes et des coutumes de ses habitants. Le dossier de candidature doit être soutenu par les acteurs de cette pratique. Des mesures de sauvegarde concrètes de la tradition culinaire proposée doivent accompagner la candidature.
Prenant en compte toutes ces exigences, l’UAGT prépare son armure. Elle organisera un premier championnat culinaire en décembre prochain.
Si la sous-région, même l’occident témoigne de la qualité des plats togolais, nombreux sont les mets qui identifient le Togo. La pâte (Akoumé/Akplé) accompagnée des sauces de légumes (Gboma – Adémé – Kôdôrô, Gnanto) de la sauce au poisson frais Lanmoumou déssi) ; le foufou ; le khom le djékoumé ; le fonio ; le kpédji-gaou (pizza africaine)… sont entre autres délices propres au Togo.
Quel mets du Togo sera reconnu à l’instar de l’Atchéké ivoirien, le couscous du Maghreb ou le tchep sénégalais ? La dégustation de l’UNESCO en dira long.
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