Ce musée a été conçu pour sensibiliser les gens à la diversité des biens culturels de l’Afrique.
L’Union africaine (UA) et l’Algérie ont signé une convention du siège du Grand musée d’Afrique (GMA), défini par l’UA comme étant « un centre de coordination pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel africain ».
Ce musée a été logé, provisoirement, au sein d’un bâtiment historique minutieusement restauré dans la capitale Alger (Nord), et ce, en attente de l’achèvement des travaux de construction de son siège final situé également à Alger.
En effet, le gouvernement algérien a consacré plus de 42 000 mètres carrés pour la construction du GMA, a rapporté l’agence de presse algérienne (APS). Lors de la conférence des ministres de la Culture de l’UA, tenue à Alger en 2008, et suite à la proposition de l’Algérie de créer le « Grand musée d’Alger », cette initiative a été adoptée et rebaptisée « Grand musée d’Afrique », a-t-on rappelé.
Inscrit dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, « le projet du Grand musée africain vise à sensibiliser les gens à la diversité des biens culturels, dynamiques et immenses de l’Afrique, ainsi qu’à l’influence de l’Afrique sur les diverses cultures du monde, notamment dans les domaines de l’art, de la musique, des langues, des sciences, … », avait indiqué l’UA.
D’après la même source, « la Charte de la renaissance culturelle africaine reconnaît le rôle important que joue la culture en mobilisant et en unifiant les peuples autour d’idéaux communs et en promouvant la culture africaine pour construire les idéaux du panafricanisme ».
DPA