Le 22 septembre, le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a tenu son deuxième séminaire parlementaire de la session extraordinaire 2025. L’événement s’est déroulé à Port Harcourt, dans le sud du Nigeria. L’intelligence artificielle (IA) était le sujet principal des discussions. La présidente du Parlement de la Cédéao, Hadja Memounatou Ibrahima, a présidé la cérémonie d’ouverture.
L’objectif de cette rencontre était de moderniser le travail législatif et de renforcer la gouvernance dans la sous-région grâce à l’IA. Dans son discours d’ouverture, la présidente du Parlement a souligné que l’IA n’est plus une vision futuriste, mais une réalité incontournable. Selon elle, son usage permettra d’améliorer le lien entre les élus et les citoyens, tout en rendant les institutions plus efficaces dans l’encadrement de la démocratie.
Maîtriser les opportunités et les risques
Le vice-président du Sénat nigérian et premier vice-président du Parlement de la Cédéao, le sénateur Jibrin Barau, a constaté que l’IA bouleverse déjà la gouvernance, l’économie et les sociétés. Il a encouragé ses pairs à maîtriser ses opportunités et à se prémunir contre les risques qu’elle comporte.
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Le secrétaire permanent du ministère nigérian des Affaires étrangères, Ahmed Dunoma, a quant à lui soulevé une question importante : comment les dirigeants peuvent-ils orienter cette mutation technologique pour consolider la démocratie et améliorer la vie des citoyens ?
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De son côté, le gouverneur de l’État de Rivers, Sir Siminalayi Fubara, a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer l’IA dans les systèmes de gouvernance tout en tenant compte des structures traditionnelles de la sous-région.