Dédiée à déterminer et examiner les lignes budgétaires de l’Etat, la deuxième session ordinaire de l’année a été lancée, ce mardi 7 octobre, par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé. Ce dernier a rappelé l’enjeu de transformer l’espérance des populations en décisions, porteur d’un renouveau.
Conformément à l’article 12, alinéa 1er, de la Constitution, les parlementaires togolais ont entamé leur session budgétaire 2025, une étape cruciale pour la préparation du budget de 2026. Ce moment, à la fois institutionnel et symbolique, marque le retour au cœur du débat républicain.
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Dans un discours empreint de spiritualité et d’engagement, Kodjo Adédzé a d’abord exprimé sa reconnaissance : « Dieu nous accorde une nouvelle fois la grâce de nous retrouver. » Puis, il a lancé une invitation à la réflexion : « Pourquoi nous rassemblons-nous ici ? Pourquoi marchons-nous ? Pour que la paix demeure, que la loi protège, que la justice rassure, et que le budget serve la nation. »
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Face aux défis du moment, le chef du Parlement a mis en garde contre « les spectres de la désinformation et de la manipulation », soulignant que « pendant que certains se distraient, d’honnêtes citoyens mesurent la facture de l’instabilité socio-économique ».
Salutation entre Kodjo Adedze et Barry Moussa Barqué
Rendant hommage au président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, il a salué « sa capacité à maintenir le cap et garantir la paix dans un monde en crise ».
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Mais le cœur de son message se voulait un appel à la responsabilité collective. « Les Togolais nous réclament », a-t-il martelé, évoquant « leurs attentes légitimes en matière d’éducation, de santé, d’infrastructures et d’opportunités économiques ».
Cette session, a-t-il insisté, doit être celle de la lucidité et du courage politique. Car, pour Kodjo Adédzé, « la force d’une nation se résume à la tenue de ses promesses ». Et le budget 2026, espère-t-il, sera celui « de la dignité de tous ».