Pour contribuer davantage au budget de l’Etat et à la réalisation de la Feuille de route gouvernementale, l’Office togolais des recettes (OTR) accroît ses performances. 219,8 milliards FCFA, c’est le montant des recettes fiscales collectées par l’OTR aux termes du premier trimestre 2023. En comparaison à la même période l’année précédente, on note une augmentation d’un peu plus de 19%.
Projetant l’objectif annuel de 912 milliards, lesdites recettes collectées révèlent un taux de réalisation de 24,11% des prévisions fiscales de cette année. L’information a été rendue publique par le ministère des Finances dans son rapport trimestriel d’exécution du budget de l’Etat.
Précisément, plusieurs catégories de recettes ont milité en faveur de ce résultat. On en distingue essentiellement trois. D’abord, les impôts notamment ceux sur les revenus, bénéfices, gains en capital, salaires et patrimoines qui ont contribué à hauteur de 41 milliards FCFA. Ensuite, les perceptions (impôts et taxes intérieurs) sur les biens et services, qui ont rapporté 117,6 milliards FCFA. Enfin, les Droits et taxes sur le commerce extérieur et les transactions internationales, qui ont généré pour leur part, 55,2 milliards FCFA.
Les mérites des performances de l’institution fiscale en matière de recouvrement des ressources sont dus à plusieurs facteurs : l’augmentation du chiffre d’affaires taxable à la TVA de 14,1%, de même que celle des importations en valeur de 15,4% par rapport à la même période en 2022, la création de bureaux des impôts dans les communes du Grand Lomé et dans toutes les préfectures de l’intérieur du pays, l’exploitation des données du recensement fiscal réalisé sur l’ensemble du territoire national en 2022, ou encore le renforcement de la surveillance du territoire.
Les recettes fiscales mobilisées par l’institution dirigée par Philippe Kokou Tchodié adoptent une tendance haussière depuis quelques années. Avec un total de 779,8 milliards FCFA de recettes mobilisées en 2021 et 865, 3 milliards FCFA l’année suivante, les recettes fiscales pourraient tabler 1000 milliards FCFA dans les prochaines années.