Le chef du Fonds international de développement agricole (Fida), Gilbert Fossoun Houngbo du Togo, l’ancienne ministre française du Travail, Muriel Penicaud et le vice-président de l’Organisation internationale des employeurs Mthunzi Mdwaba d’Afrique du Sud sont en compétition pour la direction générale de l’Organisation internationale du travail (OIT), rapporte “l’Union pour la Patrie” dans sa parution N°1481 du 08 octobre 2021.
Selon le confrère, ils seront face à l’actuel directeur général adjoint de I’OIT, Greg Vines d’Australie, et l’ancienne ministre coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-wha, qui a déposé sa candidature pour le poste.
Depuis le 1er avril 2017, Gilbert Houngbo était devenu le sixième président du Fida; il a été reconduit dans ses fonctions pour un second mandat en février 2021. Cette année, le Fida a l’ambition d’améliorer de 20% les revenus de 20 millions de petits producteurs alimentaires pauvres, dont 50% sont des femmes. L’ancien Premier ministre togolais préside également ONU-Eau, un mécanisme interinstitutions chargé de coordonner l’action de plus de 30 entités des Nations unies et autres organisations internationales qui travaillent sur les questions d’eau et d’assainissement.
Le confrère précise que M. Houngbo possède plus de 30 années d’expérience acquise dans les secteurs public, multilatéral et privé, notamment en qualité de directeur général adjoint de l’Organisation internationale du travail et de Premier ministre du Togo. Il a également occupé plusieurs postes de direction au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), exerçant tour à tour les fonctions de directeur financier, de chef de cabinet et de sous-secrétaire général. Il a passé une dizaine d’années dans le secteur privé, notamment chez Price Waterhouse, au Canada. Il est membre de l’Institut canadien des comptables professionnels agréés.
Sa plus sérieuse concurrente, la professeure titulaire sud-coréenne à l’université féminine Ewha, a soumis sa candidature au secrétariat de l’agence des Nations unies par l’intermédiaire de la mission permanente sud-coréenne à Genève, a indiqué le gouvernement de son pays.
Il faut préciser que l’élection se déroulera en mars de l’année prochaine. Si elle est élue, Kang serait la première Asiatique et la première femme à devenir chef de l’OIT.
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