C’est depuis le 4 octobre 2022, que le gouvernement, lors d’un Conseil des ministres a ordonné que les emprises anarchiques des voies publiques soient dégagées par les occupants. Ceux-ci avaient jusqu’au 15 février pour déguerpir. Une décision qui prouve la volonté des autorités de rendre à Lomé son statut de “Lomé la belle” comme jadis.
Mais cette décision, une fois son application rendue effective pourrait rendre vulnérables certaines familles, pense l’association “Le Civisme”.
En effet, l’association, engagée à accompagner les efforts du gouvernement sur tout sujet lié au civisme se sentant concerné, a fait une enquête dont il est ressorti que sur dix commerçants dans l’informel, huit s’inquiètent de l’impact négatif de cette décision sur leurs activités il faut noter que ces revendeurs sont des parents d’élèves qui se battent pour soutenir financièrement leurs enfants.
Soucieux de l’impact que cette décision pourrait avoir sur les résultats de fin d’année, l’association, à travers un communiqué rendu public ce 1 février 2023, lance un cri d’alarme, une plaidoirie et prie les autorités d’accorder un moratoire de six mois juste pour sauver l’année scolaire.
Ainsi pendant ce temps, l’association poursuivra ces sensibilisations sur la question afin que les occupants puissent se conformer à la décision.
Il faut relèver que l’association interviennent déjà sur les médias à propos des questions liées à la métrologie, le refus des billets déchirés ou froissés, pièces usées; l’occupation anarchique des places publiques et parmi tant d’autres sujets liés au civisme.
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