En plus de la monétisation des créations des jeunes sur ces plateformes, le président kényan veut un accord sur la modération des contenus sur Tik Tok.
Les plateformes YouTube, X (ex-Twitter) et Facebook ont accepté d’encourager les contenus créés par les jeunes kényans, a annoncé le président William Ruto en remettant les trophées aux lauréats du festival national de la musique. Il a indiqué que le gouvernement s’était mis d’accord avec les dirigeants de ces entreprises pour donner des opportunités aux Kényans doués. Selon des médias locaux, deux plateformes ont accepté de tester 25 créateurs pour voir comment leurs contenus pouvaient être monétisés.
Par ailleurs, la présidence de la République a annoncé que le directeur général de Tik Tok, Shou Zi Chew, a accepté, lors d’une réunion virtuelle avec Ruto, de collaborer avec le Kenya pour « examiner et contrôler son contenu ». « Cette initiative permettra de s’assurer que les contenus (…) inappropriés ou offensants seront supprimés de la plateforme », selon la même source qui a ajouté que Shou Zi Chew a accepté de créer un bureau kenyan pour coordonner ses opérations en Afrique.
Quelques heures avant son entretien avec le patron de Tik Tok, William Ruto a expliqué que le Kenya voulait un « accord sur un mécanisme de modération des contenus sur Tik Tok afin de réduire les contenus négatifs et de tirer parti de la monétisation ». Le Président kényan s’exprimait au siège de la Présidence, en remettant les trophées aux lauréats du 95e festival de musique du Kenya. Avant la compétition au niveau national, environ 130 000 participants, de l’école maternelle à l’université, ont pris part à des compétitions locales et régionales.
Il a annoncé que la Commission présidentielle permanente de la musique serait rebaptisée Commission créative du Kenya et réorganisée pour stimuler l’industrie créative. La Commission disposera de studios professionnels dans chaque comté afin d’offrir des opportunités à tous les artistes, a-t-il déclaré.
dpa