Dans le souci d’expliquer le contenu de la nouvelle constitution et permettre son appropriation aux professionnels des médias, le Conseil National des Patrons de Presse (Conapp), en collaboration avec d’autres organisations de presse au Togo regroupées au sein d’une « Faîtière des Associations des Professionnels des Médias du Togo », a organisé une journée d’échanges pour l’appropriation de la révision de la 5ème République par les médias, sur le thème : « Révision constitutionnelle pour la 5ème République : sens et enjeux ».
La rencontre qui a regroupé plusieurs acteurs du monde des médias au Togo autour d’un panel de haut niveau ce jeudi 11 avril 2024 à Lomé a fait naître un débat de compréhension et d’appropriation dudit document en validation.
Pour les organisateurs, ce débat national est nourri depuis quelques semaines par
Adoptée le 25 mars 2024 par les députés à l’Assemblée nationale, cette réforme constitutionnelle a, selon les organisateurs doit faire naître un débat bien nourri pour permettre aux professionnels des médias de comprendre le contenu et les avantages afin de partager et d’expliquer aux auditeurs et lectures des médias.
“Cette réforme, sur laquelle le chef de l’État a demandé une deuxième lecture, nécessite des consultations approfondies pour une compréhension élargie du texte” a relevé le président du Conapp, Germain Pouli, qui explique par ailleurs que la presse avait besoin de ce débat pour se forger une opinion précise sur les enjeux de cette transition institutionnelle, passant du régime présidentiel de la 4ème République au régime parlementaire de la 5ème République.
Il souligne également l’importance pour les journalistes de s’adresser à des spécialistes, des élus, des techniciens, des administrateurs parlementaires et des historiens pour comprendre la réforme institutionnelle. C’est dans cette optique qu’un panel de haut niveau a été organisé, avec des intervenants capables d’expliquer le contexte, les enjeux et le sens de cette réforme afin d’enrichir les productions médiatiques.
Fabrice Petchessi, président de l’OTM, affirme que les journalistes ne doivent pas rester spectateurs face à ce débat, mais qu’ils doivent y participer activement en informant, éduquant et analysant les faits pour permettre aux auditeurs et aux lecteurs de se faire une idée précise de la situation.
Cette journée a ainsi permis aux journalistes de poser des questions pour mieux comprendre le contenu du texte et enrichir leurs productions médiatiques.
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