Selon une information de nos confrères d’ « actualite.bf », « dix éleveurs burkinabè ont été interpellés avec leur bétail en territoire togolais par les autorités locales pour “des raisons d’enquête en lien avec les mesures sécuritaires” en vigueur au Togo. C’est une annonce faite ce mercredi 27 juillet par le gouvernement burkinabè, à en croire le média en ligne qui précise toutefois, que « deux d’entre eux ont ensuite été relâchés. »
Suite aux attaques terroristes été perpétrées dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 juillet dernier dans plusieurs villages des préfectures de Kpendjal et Kpendjal-Ouest, le gouvernement togolais a condamné « actes lâches, odieux et criminels », et a annoncé de nouvelles mesures en vue du renforcement de la sécurité des personnes et des biens dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire en vigueur dans la région des savanes.
Il faut rappeler qu’en vue d’agir « vite et efficacement » face à la menace terroriste dans la région des Savanes sise à l’extrême-nord du Togo, le gouvernement a adopté le 14 juin dernier en Conseil des ministres, un décret instaurant l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes.
Le Burkina Faso, en proie aux attaques terroristes depuis 2015, partage sa frontière sud avec le Togo. Une situation qui a fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés dont certains accueillis dans les pays voisins, comme le Togo.
Les attaques terroristes enregistrées dans les pays du Sahel sont en train de gagner progressivement les pays côtiers notamment la Côte d’Ivoire, le Benin et le Togo.
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Nord Togo / Kpendjal : dix éleveurs burkinabè détenus avec leur bétail
Le Nouveau Reporter
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