Après avoir lancé un appel à un Triduum de prières et d’adoration les 8, 9 et 10 août 2023 derniers en faveur du Niger, la Conférence des Évêques du Togo (CET) s’est exprimée à nouveau pour inviter les parties prenantes à privilégier le dialogue et la négociation dans la résolution de la crise au Niger.
Au Togo, la voie diplomatique est presque la mère des vertus. Faut-il le rappeler, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a toujours juré que par le dialogue dans toutes les situations de crises. Et, l’on en connaît les résultats.
Dans leur communiqué rendu public ce lundi 14 août 2023, les évêques togolais ne demandent pas autre chose: « Face aux conditions de vie déjà précaires de la population nigérienne ainsi que de celles de nos pays, exposées et menacées par le terrorisme et l’extrémisme violent, et sachant que les violences et les guerres entraînent invariablement une fragilisation et une paupérisation des populations, nous, Archevêques et Évêques du Togo, réaffirmons au nom de l’Église Famille de Dieu au Togo, notre solidarité avec le peuple du Niger. Nous exhortons les décideurs politiques à faire preuve de conscience et de responsabilité en privilégiant coûte que coûte la voie diplomatique de la négociation, du dialogue et de la médiation pour résoudre la crise qui sévit au Niger. Nous écoutons les cris de détresse du peuple nigérien ».
Le dialogue est une démarche de discernement et de responsabilité envers l’histoire estime le clergé togolais.
Ce communiqué signé par Mgr Benoît ALOWONOU, Évêque de Kpalimé et président de la CET, ainsi que les membres de la conférence, plaident également en faveur de la levée des sanctions imposées à ce pays par la CEDEAO.
Des sanctions nuisibles pour les populations sont à lever. C’est la prière des évêques. Car, « les premières victimes sont les populations civiles, notamment les femmes et les enfants », a soutenu la CET dans le document tout en saluant la position courageuse, sage et prudente adoptée par les dirigeants de nombreux pays, dont le Togo, ainsi que par les leaders politiques et la société civile de notre sous-région.
Les Évêques togolais s’engagent à poursuivre leurs prières pour un retour rapide au calme et à la compréhension mutuelle, dans l’intérêt de tous.