La Cour suprême togolaise a tranché. Ce mercredi 6 août à Lomé, la chambre administrative a proclamé les résultats définitifs des élections municipales du 17 juillet dernier, confirmant sans surprise la large victoire du parti au pouvoir.
Après l’examen minutieux des 27 recours enregistrés, la chambre a validé les chiffres avancés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). « Les erreurs de calculs relevées lors des vérifications et corrigées par la chambre, n’affectent nullement le résultat d’ensemble du scrutin du 17 juillet 2025 », a précisé le juge Badjona Samta, président par intérim.
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Avec 75 % des sièges de conseillers municipaux, l’Union pour la République (Unir) surclasse largement ses concurrents, consolidant ainsi son influence locale. En 2019, elle s’était déjà imposée avec 60 % des sièges.
Les 1527 conseillers élus entreront en fonction immédiatement. Leur mandat court jusqu’au 5 août 2030. Ils auront notamment pour mission cruciale d’élire les maires dans les 117 communes du pays.
Une élection marquée par la participation de 1938 candidats, répartis sur 500 listes, mais au final, un seul vainqueur : Unir.