Les Togolais sont fixés. « Les élections municipales auront bel et bien lieu le 17 juillet », a martelé le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Hodabalo Awaté. L’officiel balaie d’un revers de main les appels au report lancés par certains partis d’opposition.
Lors d’une conférence de presse, animée par 4 ministres à Lomé, le colonel Awaté a rappelé que « toutes les dispositions sont prises, et aucune faveur ne sera accordée à quiconque voudra troubler l’ordre public ». Un message ferme, presque martial, qui donne le ton d’un scrutin placé sous haute surveillance.
Les récentes manifestations à Lomé, entre le 6 et le 28 juin, n’ont pas entamé la détermination du gouvernement. « Le processus électoral se poursuit normalement », a-t-il insisté, saluant « la grande majorité de la population togolaise, qui a vite compris la situation et n’est pas tombée dans le piège ».
Dans cette ambiance électrique, le gouvernement promet de « veiller, par tous les moyens, à ce que l’ordre public règne ». La campagne électorale, démarrée le 1er juillet, s’achèvera le 15, laissant deux jours de silence avant l’ouverture des urnes.
Lire aussi : ReJPAPH-AOS : un nouveau souffle médiatique pour l’agriculture et la pêche ouest-africaines
Enfin, un détail stratégique : les forces de l’ordre voteront par anticipation le 14 juillet, histoire d’être pleinement disponibles pour « sécuriser » le scrutin. Une première salve avant le grand rendez-vous démocratique du 17 juillet.