Le verdict provisoire des urnes vient de tomber : les élections municipales du 17 juillet consacrent une fois de plus l’emprise politique de l’Union pour la République (Unir). Le parti au pouvoir réalise une razzia électorale en s’arrogeant 1 150 des 1 527 sièges, soit plus de 75 % des conseils municipaux. Un résultat qui confirme, sa suprématie politique et son implantation profonde dans les territoires.
Derrière ce rouleau compresseur électoral, les partis d’opposition peinent à exister. L’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’obtient que 51 sièges, suivie de l’Union des forces de changement (UFC) avec 38 élus. L’Alliance démocratique pour le développement intégral (Addi), forte de ses avancées aux législatives de 2024, réussit néanmoins à se maintenir avec 34 conseillers municipaux.
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Mais la véritable surprise de ce scrutin émane de Tovia, mouvement indépendant né d’une scission de l’ANC, sous la houlette du ministre Koamy Gomado. Pour sa première participation électorale, cette jeune formation s’illustre en remportant 24 sièges. Une percée qui confirme le potentiel de cette nouvelle force politique.
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Ces résultats, bien que provisoires, dessinent déjà les grandes lignes d’un échiquier politique en recomposition. La Cour suprême devra encore examiner les éventuels recours pour valider définitivement les chiffres. Mais pour l’heure, une chose est sûre : Unir garde la main, tandis que de nouvelles dynamiques émergent en marge des traditionnelles oppositions.