Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Monseigneur Nicodème Barrigah : un an après, le souvenir de l’homme d’Eglise toujours présent

Il y a un an, jour pour jour, le Togo perdait une lumière. Ce 4 août 2024, “il a plu à l’Éternel de rappeler auprès de lui, Monseigneur Yves Nicodème Anani Barrigah”. Sa disparition a été une perte immense et provoqué une onde de choc au-delà de la sphère Catholique nationale.

Ce lundi, à la cathédrale de Lomé, une messe a rassemblé proches, fidèles et amis. Le souvenir brûlant de sa personne a réchauffé les cœurs. Ensemble, les fidèles présents ont prié pour son âme et sa mémoire.

Lire aussi : Shandong–Togo : des ponts parlementaires pour un développement partagé

Âgé de 61 ans lors de son décès, l’archevêque de Lomé était bien plus qu’un homme d’Église. Il était un homme au grand cœur et au parcours admirable. Poète, écrivain, chanteur et diplomate : Monseigneur Barrigah portait la soutane avec l’élégance d’un humaniste, la profondeur d’un penseur et la voix d’un guide.

Lire aussi : Shandong–Togo : des ponts parlementaires pour un développement partagé

Il a su, dans les heures sombres de 2005, aider la nation à se regarder en face. À la tête de la Commission Vérité-Justice-Réconciliation (CVJR), il a pu jouer le rôle d’un médecin venu aux chevets de la société togolaise pour l’aider à guérir de ses blessures. Ainsi, avec courage et foi, il a tenté de recoudre les plaies béantes d’un pays divisé.

La pertinence et la profondeur de ses réflexions et chansons faisaient de lui un homme d’exception.

Laisser un commentaire

Retour en haut