Les efforts consentis par l’Etat du Togo en matière de monnaie électronique commencent par payer. Les lignes ont bougé en 2019. Au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), fin juin 2019, Le Togo affichait sur le tableau 3,06% des émissions en termes de transaction par monnaie électronique. Selon les indications de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), l’ensemble des transactions effectuées par le pays dans l’Uemoa en 2019 s’élève respectivement à 156,12 milliards francs CFA au premier trimestre (en hausse annuelle de 29,50%) et à 143,58 milliards de francs CFA au deuxième trimestre.
Ces résultats positionnent le Togo devant la Guinée-Bissau (0,99% des émissions) et le Niger (0,54%). Il vient juste derrière le Bénin (3,07% des envois) et le Sénégal (3,95%). Pendant ce temps, le Burkina Faso et le Mali totalisent respectivement 11,66% et 15,14% des émissions de fonds électroniques au sein de l’espace Uemoa.
La première place revient à la Côte d’Ivoire qui tire le train de la monnaie électronique au sein de la Zone Uemoa avec plus de 61% des émissions, notamment vers le Burkina-Faso et le Mali.
Le Togo doit poursuivre sa lutte, celle d’étendre l’accès à la monnaie électronique vers les zones les plus reculées. Aujourd’hui de nombreux togolais préfèrent utiliser les porte -monnaies électroniques pour se simplifier la vie. Cela consiste à ouvrir sur son numéro de téléphone mobile, un compte sur lequel on peut déposer et/ou retirer de l’argent.
Même si l’arnaque au porte-monnaie électronique demande beaucoup de vigilance.