En Afrique, les motos électriques sont de plus en plus prisées par la population. Elles sont économiques et respectueuses de l’environnement.
Quelque 15 700 motos électriques et plus de 1000 stations de recharges de batteries seront déployées au Togo et au Bénin, à la faveur d’un projet moyennant un investissement de 63 millions de dollars.
Ce projet est porté par Spiro, fabricant de motos électriques et fournisseur d’énergie propre opérant au Bénin, au Togo, au Rwanda et en Ouganda. Il sera rendu possible grâce à un prêt de 63 millions de dollars, un financement vert, obtenu auprès de deux banques.
« En ajoutant au moins 15 700 motos électriques propres, plus de 31 400 batteries électriques et plus de 1000 stations d’échange (de batteries, ndlr) à notre flotte existante, nous prévoyons de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre », a déclaré un responsable de Spiro.
Le projet, dont la durée de mise en œuvre n’a pas été mentionnée, vise à remplacer les moteurs à combustion conventionnels par des alternatives électriques propres, réduisant ainsi de manière significative les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et la pollution de l’air, a souligné l’entreprise.
Il permettra de créer au moins 100 nouveaux emplois pour l’installation des bornes de recharge et l’assistance technique, a-t-on indiqué. En outre, 3710 postes supplémentaires devraient être créés dans le domaine de l’exploitation et de la maintenance, a-t-on ajouté, précisant qu’au moins 30 pour cent de la main-d’œuvre sera composée de femmes, notamment aux postes d’ingénieurs, de gestionnaires et de techniciens.
En Afrique, les motos et les scooters électriques sont de plus en plus prisés par la population. D’ici à 2040, ces moyens de transport propres et économiques devraient y représenter jusqu’à 70 pour cent de parts de marché, à en croire McKinsey, un cabinet international de conseil en stratégie.
dpa