L’agriculture étant la principale activité au Togo, les gouvernants mettent tout en œuvre pour rendre le secteur plus productif. Eu égard à la mauvaise performance lors de la campagne 2019-2020 dans certaines filières notamment le coton, des paramètres agro-hydro-climatiques ont été élaborés pour permettre aux agriculteurs de bien générer la campagne.
« Des paramètres agro-hydro-climatiques ont été élaborés, afin de permettre aux paysans togolais de mieux générer la campagne agricole 2020. Un bulletin de la prévision saisonnière 2020 a été rendu public, donnant assez de détails sur les cumuls des précipitations, les saisons, les séquences sèches etc… », écrit savoirnews.net.
Le bulletin de la prévision saisonnière 2020 donne ainsi les cumuls pluviométriques de juin à août et juillet à septembre. Alors la pluviométrie dans la Maritime, Kara, Savane et l’extrême nord de la centrale sera très proche de la normale à tendance excédentaire. Mais la situation sera contraire dans les Plateaux et la majeure partie de la Centrale avec des précipitations déficitaires à tendance normale.
Les mois de juillet, août et septembre verront une situation pluviométrique proche de la normale à tendance excédentaire sur l’ensemble du territoire national sauf dans le Sud-ouest des Plateaux et le Nord-ouest de la Maritime.
Face aux risques d’inondation qui seront dus aux cumuls de pluies qui seront supérieurs à la moyenne, entraînant par la suite des écoulements de cours d’eaux excédentaires, certaines recommandations ont été formulées pour atténuer les risques sur les personnes et les animaux. Il s’agit de « suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque d’inondation; renforcer la communication des prévisions saisonnières et la sensibilisation des communautés vulnérables, en impliquant les acteurs étatiques et les différentes plateformes de réduction des risques de catastrophe dans la chaîne de communication et de gestion des crises; prévenir l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines; renforcer la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires; assurer le curage régulier des caniveaux d’assainissement; et faire des exercices de simulation dans le cadre de la préparation des plans de réponses aux inondations ».