Le montant des dépôts enregistrés auprès de la clientèle par les Institutions de microfinance (IMF) ainsi que l’encours des crédits ont connu une hausse de plus de 18% au 4ème trimestre de l’année 2019.
« Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s’est établi à 1473,7 milliards de francs CFA dans les 08 pays de l’Uemoa, contre 1243,2 milliards de francs CFA une année plus tôt, soit une augmentation de 18,5%. Cette progression est enregistrée au Mali (+31,0%), au Burkina (+22,9%), en Côte d’Ivoire (+19,8%), au Togo (+18,4%), au Sénégal (+16,5%), au Niger (+14,8%) et au Bénin (+5,1%). En revanche, un repli a été noté en Guinée-Bissau (- 6,2%) », découvre-t-on sur togobusinessnews.
S’adossant sur les chiffres de la Bceao, « les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 59,2%. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,9% et 20,9%. En outre, l’épargne mobilisée par les Systèmes financiers décentralisés (SFD) a été constituée à hauteur de 50,5% par les hommes, 26,5% par les femmes et 23,0% par les groupements. Le montant moyen de l’épargne par client s’est fixé à 101.266 francs CFA à la fin du mois de décembre 2019 contre 89.442 francs CFA au titre du 4ème trimestre de l’année 2018. Et l’épargne recueillie par les SFD représente 5,4% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l’Uemoa ».
Quant à l’encours des crédits des SFD de l’Union, la « Bceao note qu’il s’est accru de 10% par rapport à son niveau à la fin du mois de décembre 2018, pour ressortir à 1555,6 milliards de francs CFA. Avec 18,3%, le Togo est le meilleur élève derrière le Mali (+26,7%), devant la Côte d’Ivoire (+16,9%), le Sénégal (+5,0%), le Burkina (+4,6%) et le Niger (1,4%). L’évolution a toutefois été négative en Guinée-Bissau et au Bénin avec respectivement des baisses de 29,1% et de 2,6% », révèle le site.
Lors du trimestre précédent, le taux des dépôts collectés par les SFD au Togo s’est établi à 17,9% et celui de l’encours des crédits à 8%. Le premier trimestre de l’année 2020 sera tributaire du covid-19 qui ralentit tous les secteurs d’activité.