Pour rendre les collectivités locales plus attractives et compétitives, le gouvernement accompagné par la Giz mise sur une approche qui allie innovation et potentialités locales. Dans ce sens, Lomé a accueilli, ce 21 août, un atelier interministériel de concertation et de réflexion sur le marketing territorial, réunissant élus, ministres et partenaires techniques.
L’initiative, qualifiée de signal fort de l’engagement du gouvernement togolais à rendre plus efficaces les politiques publiques dans un contexte de rareté des ressources, a offert un cadre de réflexion inédit. Autour de la table, les ministères de l’Administration territoriale, de l’Aménagement et du Développement des territoires, de l’Industrie et des Investissements, mais aussi la coopération allemande, représentée par la Giz.
Pour François Menguele, chef du programme Décentralisation et Gouvernance de la Giz, le marketing territorial est « l’un des outils utilisés par les acteurs communaux pour améliorer l’attractivité de leur territoire, afin de mobiliser des financements privés et de dynamiser l’économie locale ». Une conviction partagée par l’ensemble des participants, dans un contexte où la décentralisation togolaise se consolide.
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Le ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires, Koamy Gomado, a insisté sur l’importance d’une stratégie concertée. « Il ne s’agit pas simplement de faire connaître un territoire, mais de construire une identité forte, de valoriser ses atouts et de développer un récit attractif qui séduira investisseurs, touristes et partenaires », a-t-il affirmé. Cette approche, selon lui, doit s’accompagner d’un cadre juridique clair pour répartir les compétences entre l’État et les collectivités.
Koamy Gomado, ministre de l’Aménagement et du Développement du territoriale (au milieu)
L’atelier a ainsi permis de poser les bases d’une Feuille de route interministérielle. L’ambition est de coordonner les interventions, mutualiser les ressources et optimiser les efforts pour « décupler notre impact au bénéfice de toutes nos collectivités ». Des exemples inspirants, comme Kigali au Rwanda ou Casablanca au Maroc, ont été évoqués pour démontrer le rôle stratégique du marketing territorial dans la transformation et l’attractivité des villes africaines.
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L’adjoint au maire du Golfe 1, présent à la rencontre, a rappelé que « le marketing territorial n’est pas simplement une question de communication, c’est une démarche qui nous permet de mieux comprendre notre identité, nos atouts et surtout les aspirations de nos populations ». Une vision qui illustre l’importance d’une concertation élargie, intégrant élus locaux, ministères et partenaires techniques.
Cet atelier marque une étape cruciale. À l’aube d’une nouvelle mandature municipale, il ouvre la voie à des stratégies innovantes et collectives pour valoriser les territoires togolais, renforcer leur attractivité et, surtout, améliorer les conditions de vie des populations.
